Privael Haus ... Asile de fou...

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Que diriez vous de passer vos prochaines heures au sein d'un vrai asile pour les fous, où même les aides soignantes ont de gros problèmes cérébrales? Venez à Privael Haus, et devenez aussi fou que ceux qui y sont déjà!

Tout nouveau forum venant d'ouvrir ces portes et qui pourrait prospérer assez rapidement grâce à cette idée que l'on retrouve de moins en moins.

Histoire du forum :

Privael Haus – Histoire générale


Au tout début de son existence, il était une simple maison de compagne. Celle de Heather Von Norden. A l’origine, cette maison avait quatre habitants : le père, Julian Von Norden, la mère, Michelle, et le fils, John. La fille, Heather, passait le plus clair de son temps à l’hôpital.

Elle avait une leucémie. Une greffe de moelle épinière venait de s’effectuer et, apparemment, elle se remettait très mal de cette opération. Le père, déjà fragile mentalement parlant, commençait à avoir des crises d’hystérie. Même, des fois, à l’hôpital, il était craint par les infirmiers et les gardes.

Un soir, alors que John demandait à son père de ne pas faire de crise, il entra dans une rage folle. Il explosa toutes les lampes allumées, arracha les rideaux et tenta d’assassiner sa propre femme. Sauvée par le fils qui avait planté un couteau dans le pied de Julian, elle eut une dépression qui acheva la famille. Heather n’en su jamais rien, et cru longtemps que ce démembrement familial était entièrement de sa faute. Voilà d’où venait son sentiment de justification. Et son petit bout de paranoïa, aussi.

Plusieurs mois plus tard, alors qu’on forçait le pater à entrer en hôpital psychiatrique, Michelle, déjà un bon psychologue, décida d’ouvrir un asile qui pourrait lui permettre de garder son mari auprès d’elle, même sans lui parler souvent. Le lieu de cet établissement fut la maison où la famille habitait. A l’époque, il s’appelait Julian Asile. Ce nom donnait une impression de froideur et de chaleur en même temps. Elle passait le plus clair de son temps à l’observer, alternant la haine, et l’amour.

Manque de pot, la haine l’emporta.

Il y est mort, entouré d’environ 50 autres fous et d’une épouse bourrée de rage et de ressentiment. Après au moins 20 ans de loyaux services, la pauvre mère n’en pouvait plus. Julian Asile lui pesait trop. Son sentiment de vengeance étant apaisé, elle n’avait plus rien à faire à l’Asile. Prenant sa retraite, elle abandonna un an entier son hôpital aux mains de deux psychologues aussi incompatibles l’un de l’autre.

Et la petite Heather, remise enfin de sa leucémie, put reprendre la place de sa mère. Après avoir rénové déjà les deux ailes gauche et droite, elle attaqua l’administration. Aucun patient n’obtenait de traitement régulier. Elle renvoya donc en bloc les psychologues et docteurs d’avant après avoir vérifié l’état de ses pensionnaires. Dix sont partis pour rétablissement. Deux sont retournés dans d’autres hôpitaux. Puis elle renomma Julian Asile en Privael Haus.

Elle n’avait que 29 ans et sortait à peine de son université, diplôme en poche, mais avait sans hésitation accepté de prendre cet asile en charge.

Quand à la raison...